Football : Safonov et le PSG rois du monde
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
En remportant la Coupe intercontinentale aux tirs au but et sur un exploit de son gardien Safonov, le PSG a inscrit un sixième titre majeur à son palmarès,
Quel sacre ne pouvait être plus beau que celui du Paris Saint-Germain à Doha, sur la terre du Qatar, son propriétaire et mentor. Celui là, celui de la Coupe intercontinentale, est le sixième (voir ci-dessous)* d’une saison en tout point extraordinaire fera en tous cas entre le club parisien dans l’Histoire du football planétaire.
Et s’il le devra bien entendu à Luis Enrique qui a su façonner un groupe d’une rare harmonie et, bien sûr, à ces joueurs animés dune féroce force de vaincre, le PSG pourra dresser une statue à celui qui est peut-être le moins connu, nous avons nommé Matveï Savonov. Autant le dire tout de suite, ce qu’il a réalisé ce soir, constituera un des plus grands exploits du football. Par quatre fois, sur cinq tirs au but, le gardien russe en stoppé quatre. Certes, il en fut un à la limite de la régularité car il n’avait plus les deux pieds sur sa ligne lorsque le Brésilien tira mais l’arbitre valida quand même. Un signe en forme de bonne étoile qui envoya au paradis les Parisiens faisant oublier les tentatives trop aériennes de Dembélé et trop molle de Barcola.
Ainsi donc, Safonov et le Paris SG sont devenus ce soir le roi du monde en remportant la coupe intercontinentale aux dépens du club brésilien de Flamengo. Une première pour un club français, Marseille en son temps ayant été ‘’sorti’’ de ce finale à la suite de l’affaire VA-OM.
Si ce n’est cette séance unique de tirs aux buts, on retiendra d’abord que ce ne fut pas une grande finale. Certes disputée, certes équilibrée mais qui manque de relief et d’enthousiasme. Plutôt décousue. Bien sûr, les Parisiens furent le plus souvent dominateurs. Mais il manquèrent singulièrement de pénétration et pêchèrent trop souvent dans le dernier geste. En face, l’équipe brésilienne loin d’être géniale et sans coup d’éclat se montra solide et ne s’embarrassa jamais de fioritures sachant habilement bloquer les couloirs parisiens, notamment en première mi-temps.
C’est pourtant du côté droit qu’allait venir le premier but de la soirée. Doué, qui avait hérité d’une longue transversale, tenta sa chance à ras de terre mais trop mollement, Rossi détournant le ballon … dans les pieds de Kvara qui ne se fit pas faute de pousser le ballon dans le but (38e) .
Le deuxièème but, celui des Brésiliens, allait être inscrit sur penalty, Jorginho sanctionnant une faute de Marquinhos sur un attaquant. On venait de passer l’heure de jeu. Plus rien ne sera marqué et il fallut pousser à trente minutes supplémentaires qui ne furent que le reflet de tout ce qui avait précédé. A savoir un PSG entreprenant mais manquant de réalisme et un Flamengo tout en retenue mais sûr de sa force de quadrillage.
C’est alors que survint la séance des tirs au but. La suite, on la connaît.
Doha (Qatar). Paris-Saint-Germain bat Flamengo 1-1 (2-1 aux t.a.b) Mi-temps : 1-0 pour le PSG.
Buts. PSG : Kvaratskhelia (38e). Flamengo : Jonginho (62e sur pen).
* Le PSG a remporté cette année six tîtres :majeurs : trophée des champions, Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions, Super Coupe d’Europe et Coupe intercontinentale









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